En première, j’ai perdu 12 kg en 6 mois parce qu’il fallait choisir une orientation. C'est vous dire à quel point l'orientation scolaire n'a pas été facile pour moi !
Je vous raconte comment j'ai vécu mon orientation, du lycée à aujourd'hui, les leçons que j'en ai tiré et ce qui m'a donné envie de devenir coach d'orientation à Marseille.
1 - Mon orientation au lycée
Au lycée, on nous demande de choisir une voie.
J'avais un bon niveau, un intérêt pour des matières très variées, une vision du monde du travail très parcellaire.
Entre la surabondance de choix et la peur de me tromper, la décision était très difficile à prendre ...
J'avais beaucoup d'énergie en moi mais je ne savais absolument pas vers où diriger cette énergie.
Je me mettais une telle pression que je n’ai pas trouvé d’autre solution que de la répercuter sur mon corps.. Je suis tombée dans l’anorexie et n’ai réussi à m’en détacher que 2 ans plus tard.
C'est avec un grand sentiment de frustration et de solitude (malgré des parents impliqués, merci encore les parents) que j'ai vécu la situation.
A l'époque j'avais été accompagnée par une psychologue et ma conseillère d'orientation du lycée mais ça n'a pas suffit. Je regrette de ne pas avoir eu recours à un coach professionnel spécialisé en orientation à Marseille ou à Aix-en-Provence (ma ville d'origine).
Mon choix se porte finalement sur une classe préparatoire HEC. Choix large, peu risqué :)
2 - Mon orientation en classe préparatoire
Comment je réussis à sortir de l'anorexie ? Grâce à une intervention de mon père sur le quai d’une gare. Une des centaines qu’il avait tentée. Où il me dit que je risque de gâcher mon année de prépa et que je ne sers pas mon projet de réussite si je suis faible et fatiguée.
J’ai enfin réussi à lâcher ma prise qui était serrée comme des griffes de faucon. Enfin !
J’ai 18 ans à ce moment-là. Je me détends ..
La suite se passe bien, mes choix restent les plus larges possibles : école de commerce, finance.
Pourquoi la finance ? Parce que les chiffres ont le mérite d’être lisibles dans toutes les langues et comme je pars en échange à Bucharest et à Berlin, je favorise la finance à l’économie que je n’aurais pas du tout comprise en allemand.
Après l'école je décroche mon premier job à New-York en finance, au coeur du réacteur mondial.
Ca me donne confiance, je vois que je peux réussir à faire mon trou même dans un milieu extrêmement concurrentiel. (Je vous raconterai dans un autre poste comment j'ai réussi, ce n'était pas du gâteau).
3 - Mon orientation lors de mes premières années de travail
Mon visa américain expire donc je rentre en France et je réalise mon rêve : créer une entreprise.
L’entrepreneuriat m’a toujours fascinée. Avec une idée et beaucoup de folie, d’efforts, de méthode, de résilience, de vision, tu peux faire advenir une réalité qui n’existait pas sans toi et créer des emplois.
On ne va pas se mentir : c’est dur. Je réalise que mon moteur était la liberté et je ne suis pas libre du tout ^^.
Mais la fierté est là ! J’ai l’impression de vivre la vie à fond et d’avoir un impact positif : on vendait des produits alimentaires, cosmétiques et d’entretien sans plastique et avec un système de consigne.
Avec mon associée on lève des fonds, on construit progressivement une équipe de 15 personnes, on convainc des milliers de clients, notre boite vaut des millions.
Mais malgré ça, au bout de 3 ans, je ne suis pas heureuse.
C'est bizarre comme sentiment mais je ne me sens plus à la bonne place. J’adore ma casquette de manager mais chargée de logistique dans un entrepôt, ce n’est absolument pas ma zone de génie.
J’ai mis des mois à l’accepter mais quand on n'est plus à la bonne place, c'est faire preuve de maturité et d'humilité de céder la place à une personne plus en phase. C'est bénéfique pour la boite, pour les équipes, pour soi.
Je vends donc mes parts et retrouve ma liberté. J’ai 28 ans.
4 - Mon orientation qui m'a amenée à l'orientation :)
Le champs des possibles se réouvre un max.
J'ai une nouvelle idée de projet tous les jours.
Ouvrir un tiers-lieu ? Créer une agence de recrutement pour projets à impact ? Rejoindre un projet de start-up très prometteur ?
C’est galvanisant, et en même temps je m’épuise toute seule...
Ca part tellement dans tous les sens que je n’ose même plus en parler à mon mec qui n’en peut plus.
Heureusement cette même personne (qui est d’ailleurs devenue mon mari entre temps) me présente une de ses potes qui est devenue coach professionnelle. Celle-ci m’accompagne et m’aide à arriver à la conclusion suivante : j’ai envie de faire comme elle 😂
5 - Qu'est-ce que j'aime dans mon métier ?
J'aime être coach d'orientation à Marseille pour plusieurs raisons :
- j'adore aider les gens
- je suis extrêmement touchée, au fond de mon être, par les parcours de vie. Depuis toujours en fait. Ca m'intéresse tellement que je retiens plein de détails que les autres oublient.
- j'aime le côté pragmatique, orienté "action" du coaching professionnel.
- je crois très fort au fait que suivre ses envies rend heureux (et donc performant, et donc à succès).
Pour devenir coach j'ai suivi plein de formations : coaching professionnel par Coaching Ways RNCP et ICF, Ennéagramme, Approche Neurocognitive et Comportementale par INC, EQi par le Centre de l’Intelligence Emotionnelle, méthode d’orientation MYWAY, MBTI par Myers-Briggs.
Aujourd'hui, je suis extrêmement heureuse d'être coach professionnelle spécialisée dans l'orientation à Marseille.
Voir l’impact qu’ont mes outils sur les choix de vie de mes clients est très satisfaisant. Et j'ai réussi à me créer la vie que je voulais : dans le Sud, avec ma famille, à un rythme flexible.
Vous l'aurez compris, votre orientation me passionne ! Je compte tout donner pour que l’orientation en France devienne positive et non source de stress comme pour la petite Noélie de l’époque. Si vous sentez qu'être accompagné par une coach d'orientation à Marseille ou en visio peut vous aider, réservez un créneau Calendly pour un appel avec moi !