Réorientation : les 4 pièges dans lesquels je suis tombée

Envisagez-vous une reconversion professionnelle ? Vous n'êtes pas seul. Selon une étude, 50% des Français envisagent une reconversion professionnelle, dont 83% pour aligner leur nouvelle carrière avec leurs valeurs. Attention, il y a des pièges. Dans cet article, je vous en présente 4 dans lesquels je suis tombée.

 

  • Piège 1 : ne pas suffisamment en parler autour de moi

L'un des pièges les plus fréquents lors d'une reconversion professionnelle est de le garder pour soi, de s’isoler. Tant que le doute est présent, on préfère taire nos plans. Se reconvertir fait peur. Peur d’être jugé, de se tromper, de ne pas être à la hauteur.

Avec le recul, je considère que me taire a été une erreur pour deux raisons :

  • échanger aide à discerner et à tester la crédibilité du projet.
  • communiquer permet de “provoquer la chance”. Comment ? En créant des opportunités de rencontres et de partage d'expériences. Exemple : tu parles de ton projet à une amie. Cette amie va penser à un ami de son père qui fait la même chose. Vous vous rencontrez, il t’introduit dans son réseau et vous décidez six mois plus tard de vous associer.

 

  • Piège 2 : surintellectualiser les choses

Lors de mon changement de carrière, j’ai eu tendance à analyser et à réfléchir de manière excessive à chaque option et à chaque risque associé. Bien que rassembler des informations et envisager différentes voies soit important, il est aussi essentiel de l'équilibrer avec des actions concrètes.

La surintellectualisation peut conduire à une paralysie de l'analyse, où on se retrouve coincé dans un cycle d'indécision. Au lieu de passer à l'action, vous cherchez constamment plus d'informations, doutant de vos choix et retardant votre progression. Cela peut vous empêcher d'avancer et entraver votre capacité à explorer de nouvelles opportunités.

 

  • Piège 3 : croire que j’arriverai à avancer seule

La peur de demander de l'aide ou le désir de tout faire soi-même peut nous empêcher de progresser efficacement. Je m’en suis rapidement rendu compte, et ai donc choisi de faire appel à une coach. Cela m’a apporté une meilleure lucidité sur mes envies profondes, et donc sur la direction à prendre (en l’occurence : devenir coach. Inception).

Prendre de la hauteur dans ces phases de transition est un vrai cadeau. Les réponses à nos questions ne sont parfois pas si loin. Un coup de pouce extérieur peut parfois suffire pour les trouver.

 

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  • Piège 4 : penser que les choses iraient plus vite

Un autre piège classique est de penser que notre reconversion professionnelle se déroulera rapidement et sans accroc. Malheureusement, la réalité est souvent différente ! Une reconversion demande du temps, de la persévérance et de la patience. Une fois mes 8 mois de formation au coaching et aux neurosciences terminés, s’en est suivi plusieurs mois de tests, d’échecs, de “R&D”, avant de définir un positionnement qui me convenait à 100%. Ça a aussi été le délai nécessaire pour débloquer des “verrous”, comme par exemple oser communiquer sur les réseaux sociaux.

Je pense que l’important est de se fixer des objectifs réalistes et de comprendre que des obstacles peuvent se présenter en cours de route. La clé est de rester motivé et de continuer à avancer malgré les difficultés.

 

Ce partage vise à vous aider à éviter ces pièges. Aucun n'est grave, mais les contourner fait gagner du temps ! Une reconversion est une rencontre entre un désir et des contraintes. A vous de les surmonter pour (enfin) vivre une vie professionnelle qui vous ressemble :)